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Contribution de l’UNIPSO en vue de la CEFE du 20/05

Contribution de l’UNIPSO à la Commission Emploi-formation-éducation : l’objectif de la CEFE du CESE est d’envoyer un avis d’initiative sur les conséquences de la crise Covid-19 sur les opérateurs "emploi-formation", les mesures mises en place par le Gouvernement wallon et l’avenir. Cet avis sera discuté lors de la prochaine CEFE le 20-05 prochain.

S’il faut compléter la contribution, il est toujours possible de transmettre d’ici le 19/05 à frederic.clerbaux@unipso.be des éléments supplémentaires qui seront apportés oralement lors de la réunion du 20/05.

Opérateurs et mesures prises

Au niveau des opérateurs et des mesures prises, nous pouvons d’ores et déjà souligner les éléments suivants :

MIRE

La neutralisation des mois de mars, avril, mai, quoique bien intentionnée, produit des effets pervers :

  • Chaque mois n’a pas le même poids au niveau du volume des accompagnements réalisés : les mois de mars, avril et mai sont généralement des mois "riches" en accompagnements, à la différence des mois de janvier, juillet et août. Leur neutralisation a donc un impact négatif pour les MIRE.
  • Il y a un effet retard puisque aucun accompagnement n’a été entamé (phase 2) depuis la mi-mars et il y aura donc très peu de stagiaires en "phase 3" au sortir du confinement. Les objectifs initiaux ne seront donc forcément pas atteints.
  • Crainte au niveau du FSE : l’ensemble des MIRE relève d’une aide FSE dont les subventions sont liées à l’atteinte d’objectifs "décrétaux", qui ne pourront pas être atteints en 2020. L’Agence FSE annonce une souplesse dans l’examen des résultats 2020 mais sans préciser les modalités concrètes de cette souplesse. À ce stade, nous n’avons aucune information officielle, ni sur une éventuelle année de transition en 2021, ni sur la nouvelle programmation FSE : cela inquiète les MIRE pour qui il s’agit d’une source essentielle de financement.
  • Au niveau de la reprise, mise à charge sur le budget des MIRE du matériel de protection collectif et individuel, dont elles n’ont en plus aucune garantie qu’il pourra être fourni pour la Wallonie
CISP
  • Inquiétude sur la garantie des financements au-delà du 31 mai car il est clair que les activités ne reprendront pas normalement au 1er juin. Pas de garantie de la part du GW sur l’immunisation des heures non réalisées et sur les pertes liées à la non-réalisation d’appel à projets après le 31/05.
  • Souhait d’un retour sur le terrain, en présentiel, séquencé pour organiser au mieux la reprise avec, dans un 1er temps, les travailleurs et, dans un second temps, les stagiaires (public à risque et vulnérable au vu de leur précarité), dans le respect des règles de protection qui ne sont pas toujours évidentes à mettre en place pour des personnes dont ce n’est pas le métier au quotidien d’assurer la sécurité sanitaire. Peu d’encadrement de la part du GW au niveau des modalités de cette reprise et des éléments pratiques (par exemple, fourniture de matériel de protection collectif et individuel).

Aides à l’emploi

Au niveau des aides à l’emploi, nous souhaitons insister sur l’APE :

  • La prolongation du délai d’embauche ou de remplacement en y ajoutant les mois de confinement ne règle pas le problème. Il serait utile de remettre les compteurs à zéro, soit faire courir le délai de 6 mois à dater de la fin de l’obligation de télétravail. En effet, beaucoup de recrutements ont été suspendus ou n’ont pu prendre cours pendant la période de confinement et la veille de l’été n’est pas le meilleur moment pour recruter et former les nouveaux travailleurs.
  • Le changement de fonction et la possibilité de télétravail (qui n’était pas interdit auparavant, mais qui faisait l’objet d’une méfiance de la part des inspections) doivent être prolongés au-delà de la fin du déconfinement. Dans de nombreux secteurs bénéficiaires, il y aura encore des impacts sur les activités jusqu’à la fin de l’année 2020. Il restera donc nécessaire que des souplesses puissent intervenir, par exemple, pour les associations qui ont été obligées de fermer et qui ne pourront reprendre que très progressivement leur activité avec des groupes réduits (et du personnel réduit)
  • Au niveau de la réforme des APE annoncée, il y a un besoin de stabilisation des associations et il convient donc de concerter avec les partenaires sociaux s’il est pertinent de la mener dans les délais annoncés. En tout état de cause, les années perturbées par la crise actuelle ne pourront servir d’années de référence pour le calcul des aides octroyées.

Enfin, dans le cadre de crise sociale et économique actuelle et de la transition, le secteur de l’insertion socio-professionnelle va jouer un rôle important, vu l’augmentation du nombre de demandeurs d’emploi précarisés. Il convient de réfléchir à un renforcement de leur activité, en stimulant notamment le développement des filières de formation vers des secteurs d’activité qui favorisent la transition économique, sociale et environnementale.

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